En attendant le train : 14 ans de tractations ; 7 ans de travaux
La création du réseau ferré national
En 1842, l’État décide de créer un réseau ferré national, mais l’Ouest est tenu à l’écart : un tracé jusqu’à Rennes parait réalisable mais atteindre Brest parait illusoire au regard du relief du massif armoricain et d’une technologie ferroviaire encore balbutiante. Même si en 1844, la création de la ligne Paris-Brest est entérinée, il faut attendre 1857 pour voir le train arriver à Rennes. Reste ensuite à réaliser le tronçon jusqu’à la pointe de la Bretagne.
De longues tractations et études sont menées sur les tracés possibles, les villes rivalisant d’arguments afin d’obtenir le passage de la voie ferrée dans leur cité.
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Deux tracés sont en lice :
- Le premier, par le Nord, passant près de Quintin, Guingamp et Morlaix pour atteindre Brest.
- Le second arrivant à Port-Launay et passant par Pontivy, Redon et Nantes avec embranchement à Rennes. Ce tracé prévoyait le transbordement des passagers de Port-Launay à Brest par le bac !
Le Conseil municipal de Landerneau opte bien entendu pour le premier tracé, et c’est celui qui sera retenu en 1858 par le Conseil général des Ponts et Chaussées qui se prononce à l’unanimité pour le tracé par le littoral nord de la Bretagne.
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La construction de la ligne
En 1859, le Ministère organise le service de construction de la ligne : les expropriations peuvent commencer, afin d’effectuer les gigantesques travaux de terrassement et constructions des ouvrages d’art comme le viaduc de Morlaix.
La concession de la ligne Paris-Rennes est attribuée à la Compagnie de Chemins de fer de L’Ouest. Un projet de construction d’une voie ferrée entre Nantes et Quimper est également retenu, avec un prolongement vers Landerneau ; cette ligne étant à la charge de la Compagnie de Paris à Orléans.
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