Les écoles
Combien d'enfants à l'école ?
Nous connaissons avec précision le nombre d’enfants fréquentant les écoles publiques de Landerneau entre 1843 et 1862 grâce aux registres d’admissions des élèves, registres conservés aux archives municipales. Ces registres sont consultables en ligne.
Par exemple, pour l’année scolaire 1849-1850, 266 enfants fréquentaient les écoles publiques de la ville :
- 104 élèves à l’école communale des garçons
- 52 élèves à l’école communale des filles
- 110 élèves à l’asile communal
Ces écoles, existent-elles toujours aujourd’hui ? Qui sont les personnalités qui ont donné leur nom aux écoles actuelles ?
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Ecole Jules Ferry
L’école communale des garçons est ouverte en 1822, place Saint Thomas. Elle est dirigée successivement par Monsieur Pierre et son fils. En 1880, la ville de Landerneau lance un appel pour l’agrandissement de l’école communale des garçons.
Le conseil des maîtres du 1er octobre 1929 émet le vœu de nommer l’école des garçons l’école Jules Ferry. Cette demande est relayée par le directeur de l’école le 21 octobre 1929. Le 30 octobre de la même année, le conseil municipal adopte à l’unanimité la dénomination « Ecole Jules Ferry » pour l’établissement.
Né en 1832, Jules Ferry devient ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts en 1879. Il est connu pour les lois Ferry rendant l’école gratuite (loi du 16 juin 1881), l’instruction primaire obligatoire et laïque (loi du 28 mars 1882).
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Ecole Jean Macé
L’école communale des filles est créée en 1826. Les sœurs de la congrégation du Saint Esprit ont la charge de cette école située rue de Plougastel. En 1836, une école maternelle, appelé asile communal, est également créé. Le 16 juin 1939, le conseil municipal décide de donner à l’école de la rue de Plougastel le nom d’« Ecole Jean Macé ».
Jean Macé est né en 1815 dans une famille modeste. Devenu instituteur dans les années 1850, il va se battre pour le développement de l’instruction pour tous les Français. En 1866, il fonde la Ligue Française de l’Enseignement, avec pour objectif une école gratuite, obligatoire et laïque.
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Ecole Ferdinand Buisson
Le vote des lois laïques en 1881-1882, avec l’augmentation du nombre d’enfants à scolariser, nécessite la construction d’écoles à Landerneau. Sous l’impulsion du maire Amédée Belhommet, une école pour les filles et une école maternelle, ouverte à tous, sera construite sur la rive droite, à proximité de la gare. C’est en effet à cet endroit que se développe les nouvelles habitations. Si le projet de l’école, dénommée « Ecole de la Gare » est adopté dès 1882, il met du temps à se concrétiser. Terminé en 1885, la réception définitive du chantier a lieu le 8 octobre 1887. Le 16 juin 1939, le conseil municipal décide de donner à l’école de la Gare le nom de « Ecole Ferdinand Buisson ».
Ferdinand Buisson, né en 1841, est un des principaux inspirateurs des lois scolaires de la IIIe République. Il est nommé Directeur de l’Enseignement primaire en 1879 par Jules Ferry. En 1927, il reçoit le prix Nobel de la Paix.
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Et de nos jours ….
Au XXe siècle, de nouvelles écoles publiques voient le jour à Landerneau. L’école Marie Curie a été ouverte en 1955 sur le site des Crins. C’est la première école à Landerneau à avoir des classes mixtes.
Dans les années 1970, ce sont les écoles de Kergreis et du Tourous qui ouvrent leurs portes aux jeunes landernéens.
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